Ferrante Ferranti, né en Algérie de parents sarde et sicilien, est un photographe français. Grand voyageur, il est engagé avec Dominique Fernandez dans une exploration du baroque et des civilisations, de la Syrie à la Bolivie en passant par l’Italie et la Russie. Il a notamment publié L’Esprit des ruines (Chêne, 2005) et collabore avec les revues Arts Sacrés, Connaissance des Arts et Artpassions.
Exposé aux Rencontres d’Arles en 2008, il obtient en 2012 carte blanche pour l’exposition Hopper (Grand Palais). La MEP lui a consacré une rétrospective en 2013, reprise à la Base sous-marine de Bordeaux en 2015.
Olivier Germain-Thomas a publié plus d’une vingtaine de romans (Marche avec la nuit, 2017, Le Rocher), essais, livres avec des photographes et livres de voyages (Manger le vent à Borobudur, Gallimard, 2013). Il arpente les terres d’Asie depuis 40 ans. En 2016, après le Japon et les forêts du nord du Cambodge, il s’est rendu à Bāmiyān. Longtemps responsable d’émissions à France Culture, il a été auteur de plusieurs films pour la télévision. Il dirige la collection de livres de voyages Arpenter le sacré (éditions Desclée De Brouwer) et est chroniqueur régulier à la revue-livre Ultreïa
Pascal Convert est artiste plasticien français et auteur de films documentaires. Il met au cœur de son travail la question de la mémoire et de l’oubli. En 2002, il réalise le Monument à la Mémoire des Résistants et Otages fusillés au Mont Valérien entre 1941 et 1944. Il poursuit ce travail par un film documentaire Mont Valérien, aux noms des fusillés et une biographie historique sur Joseph Epstein fusillé au Mont Valérien en 1944. En 2015 sa commande publique, inspirée par un texte de Barthes Commence alors la grande lumière du sud-ouest, est inaugurée à la gare de Bègles, dans le cadre du projet “L’art dans la ville”.
Yves Ubelmann est architecte. Il s’intéresse à l’archéologie, et particulièrement à la disparition du patrimoine, dans les zones de guerres et dans les pays en voie de développement. Après avoir travaillé en Syrie, Iran, Afghanistan, Pakistan sur de nombreux sites archéologiques, il cofonde Iconem, une startup qui développe une approche innovante de la numérisation 3D du patrimoine en contexte de crise. Travaillant pour des gouvernements, pour l’UNESCO, pour la banque mondiale, Iconem est présent dans une dizaine de pays dont la Syrie, l’Afghanistan et l’Irak.
Jean-Pierre Perrin, longtemps journaliste à Libération, est romancier et auteur de récits de guerre : Jours de poussière (la Table Ronde, 2002) sur l’Afghanistan (Grand Prix des lectrices de Elle), la Mort est ma servante (Fayard, 2013) sur la Syrie. Il vient de publier Menaces sur la mémoire de l’Humanité (Hoëbeck, 2016), consacré à la destruction des sites antiques de l’Afghanistan, de la Syrie, du Yémen et de l’Irak et Le djihad contre le rêve d’Alexandre (Seuil, 2017) qui revisite l’histoire de l’Hindu Kush, et confronte l’idéal du conquérant macédonien aux utopies de la guerre sainte.
Patrick Pleutin est un artiste plasticien français qui travaille en particulier les gestes de la peinture en direct, susceptible d’entrer en tension avec le jeu des musiciens, les mouvements des danseurs et des lieux habités par la mémoire. Les dimensions supplémentaires de son travail sont d’une part la connexion entre jeu avec la peinture et le regard du public, et d’autre part l’ouverture qu’il accorde à la mise en rapport du pictural avec d’autres pratiques artistiques, effrangement des arts permis par le numérique. Pour Réviviscences, il intervient directement sur le paysage des bouddhas de Bāmiyān.
Né à Ghazni en Afghanistan, Mohammad Mehdi Zafari est réalisateur de films documentaires. De 2005 à 2007, il est coordinateur et responsable logistique du programme de coopération pour la sauvegarde et la numérisation des archives audiovisuelles en Afghanistan, pour l’Ina. Il participe ensuite en Afghanistan aux formations au cinéma documentaire dispensées dans le cadre des ateliers Varan. Trois ans plus tard, il fait son premier voyage à Bāmiyān où il réalise un court documentaire sur la ville. Depuis, il réalise des films documentaires pour les ONG en Afghanistan et des chaînes de télévision internationales.
Née en Iran, Sepideh Farsi arrive à Paris en 1984. Photographe, cinéaste, elle pratique la fiction et le documentaire. Ses films traversent les frontières : Iran, Afghanistan, Turquie, Grèce… L’exil, l’identité, la langue maternelle et le retour aux sources traversent souvent son œuvre. Parmi ses films : Homi Sethna, filmmaker (primé au Cinéma du Réel), Rêves de Sable, Le Regard, Harat et Téhéran sans autorisation (projetés à Locarno), La maison sous l’eau, et Red Rose (2014 – festival de Toronto). Son prochain film, Demain
je traverse, sera tourné en Grèce en 2017.
Sonia Kronlund est productrice à France Culture de l’émission quotidienne « Les Pieds sur terre » depuis 2002. Elle réalise également des documentaires diffusés à la télévision et bientôt au cinéma. Elle nourrit une passion exagérée – et inexpliquée – pour l’Iran et l’Afghanistan où elle se rend régulièrement depuis vingt ans. Elle y a consacré un nombre conséquent de programmes sonores ou visuels. Elle est l’auteur de plusieurs livres, dont Les Pieds sur terre, Nouvelles du réel aux éditions Actes Sud (2012).
Ali Hazara a réalisé en 2011, Dusty Night, un film documentaire qui traite de la condition sociale actuelle en Afghanistan. Il a remporté le grand prix du court métrage au festival Cinéma du Réel en 2012 ainsi que le prix Amnesty International aux 35èmes Rencontres Henri Langlois
Atiq Rahimi est écrivain et cinéaste et vit à Paris. En 1984, après s’être réfugié au Pakistan, il demande et obtient l’asile politique en France. En 2008, il obtient le prix Goncourt pour son roman Syngué sabour Pierre de patience, écrit en français, contrairement à ses précédents romans écrits en persan. « Il me fallait une autre langue que la mienne pour parler des tabous. En 2011, il adapte avec l'écrivain et scénariste français Jean-Claude Carrière son roman Syngué sabour. Pierre de patience pour le cinéma. Il est également le réalisateur du film éponyme sorti en 2013
Né à Bāmiyān, Hafiz Pakzad est un artiste peintre franco-afghan. Après des études aux Beaux-Arts de Kaboul, il vient en France en 1982, pour vivre de son art. Intégré au sein d’une équipe professionnelle parisienne, l’atelier de Catherine Feff pendant 19 ans, il a à son actif des centaines d’œuvres, fruits de cette collaboration. Hafiz Pakzad a, entre autres, réalisé une peinture du grand Buddha de Bamiyan en souvenir de la destruction des statues, exposée en 2001 à l’UNESCO.
Née en Afghanistan, Husnia Anwari est écrivaine et poétesse. Elle a vécu à Bāmiyān, c’est là qu’elle a découvert l'âme des bouddhas. Husnia a fait ses études de droit international à l'université de Toulouse. Aujourd’hui, elle vit à Paris, où elle travaille dans une association de défense des droits des refugiés. C’est une amoureuse de l'art et de la poésie.
Né à Ghazni en Afghanistan, Laieq Ahmadi a étudié l'archéologie à l'université de Kaboul et a obtenu son diplôme en 2010. Vainqueur du concours de recrutement , il devient professeur d'archéologie à Bamiyan. Après 3 ans d'enseignement, il fait son master au Kazakhstan à l'université nationale Al Farabi. En 2016, il publie son mémoire Problèmes et solutions pour la sauvegarde de l'héritage culturel et historique d'Afghanistan. De retour en Afghanistan, il reprend l'enseignement à Bamiyan. Il est l'auteur de différents articles scientifiques, publiés à l'international, sur les monuments d'Afghanistan.
Née en Iran en 1988, Shohreh Sabaghy est comédienne. Après son enfance en Iran, elle s’est installée en Afghanistan, où elle a rencontré le Théâtre Aftaab créé par Ariane Mnouchkine à Kaboul en 2005. Shohreh Sabaghy s’est rendue en France pour faire des stages de danse et de théâtre en 2006 et 2009 au Théâtre du Soleil.
En 2010 elle a fait une année de stage à l’ENSATT de Lyon en art dramatique. Depuis ses débuts dans le théâtre, elle a travaillé
avec différents grands metteurs en scène tels que Hélène Cinque (Roméo et Juliette, Le Tartuffe, L’Avare, Ce jour-là, La Ronde de Nuit mises en scène sous le regard d’Ariane Mnouchkine), Laurence Levasseur (Les Chiens) et Matthias Langhoff (Oedipe-Tyran). Elle a également participé au projet de fiction cinématographique Kabuliwood. Shohreh Sabaghy vit aujourd’hui en France
Né en Afghanistan, Barmak Akram est un réalisateur, poète et musicien, il vit à Paris. C'est comme réfugié politique qu'il arrive en France en 1981, où il se passionne pour les arts visuels et le cinéma. Il est diplômé de la FEMIS, de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts et de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. Il compose et interprète de la musique, explorant les instruments de sa culture et la tradition de la poésie persane. Il réalise de nombreux films documentaires, notamment autour de la culture afghane. L’Enfant de Kaboul , sorti en 2009, est son premier long-métrage, qu’il a écrit en collaboration avec le scénariste Jean-Claude Carrière. Côté musique, il écrit des textes de chansons pour M (Mathieu Chédid) et Susheela Raman, chanteuse anglaise d'origine indienne. D'origine afghane, Barmak Akram se définit comme un « traducteur de traditions ».
Jean-Michel Marlaud né le 3 novembre 1953 à Paris. Il est licencié en droit, diplômé de l'Institut d'études politiques et ancien élève de l'Ecole Nationale d'Administration (promotion Pierre Mendès-France, 1978). Il a occupé au cours de sa carrière les postes suivants : deuxième puis premier secrétaire à Jakarta, 1978-1981, à l'administration centrale (direction d'Afrique du nord et Moyen-Orient) 1981-1983, conseiller technique au cabinet du ministre du commerce extérieur 1983-1986, conseiller culturel, scientifique et de coopération à Séoul, 1986-1988, sous-directeur des relations avec les pays en voie de développement et les questions Nord-Sud, 1988-1993, ambassadeur à Kigali, 1993-1994, ambassadeur à La Paz, 1994-1998, directeur des ressources humaines, 1998-2003, ambassadeur à Wellington, 2003-2007, ambassadeur à Bogota, 2007-2010, inspecteur général adjoint, 2010-2013, ambassadeur à Kaboul, 2013-2016, conseiller diplomatique du gouvernement depuis septembre 2016.
Zemaryalaï Tarzi termine ses études sous la direction de Daniel Schlumberger et obtient trois doctorats. De 1973 à 1979, il est le Directeur d'Archéologie et la Conservation des Monuments Historiques de l'Afghanistan et directeur général de l'Institut afghan d'archéologie (1972-1978). Réfugié en France en 1979, il occupe le poste de professeur d'Archéologie orientale à l'Université de Strasbourg.Il est directeur de la mission archéologique française sur le site de Bamiyan. Le professeur Tarzi est l'auteur d'environ soixante articles et de livres.